L’impact de l’électrique sur le climat semble avéré.....aux US

L'électrique semble avoir un impact aux États unis en terme de polution. Explcations: 

 

Le 4 avril 2024, une révélation vient balayer les dernières réticences quant à l’impact réel des véhicules électriques sur les émissions de CO2 : une étude menée en Californie, cet État pionnier en matière d'écologie, apporte des preuves tangibles de leur efficacité. Selon les travaux de scientifiques de l'université de Californie à Berkeley, l'essor des véhicules électriques dans la région de San Francisco contribue significativement à la réduction des émissions de dioxyde de carbone, offrant ainsi un soutien indéniable aux ambitions écologiques californiennes visant le "zéro émission nette" d'ici 2045.

Au cœur de la baie de San Francisco, un réseau de capteurs déployé depuis 2012 par l’équipe du professeur Ronald Cohen a capté une tendance claire : une diminution constante du CO2, ces gaz à effet de serre étant les principaux instigateurs du réchauffement climatique. "L'adoption de véhicules électriques a l'effet escompté sur les émissions de CO2", affirme Cohen, soulignant l’importance de cette avancée pour les métropoles, principales sources d'émissions. Malgré l’abondance des données sur les immatriculations et l’usage des voitures dans ces zones urbaines, les informations précises sur l'impact des politiques de réduction des émissions y sont souvent insuffisantes.

Cette étude marque donc un tournant, offrant des données probantes que les politiques de transition énergétique, en particulier celles favorisant l'électrification des transports, sont non seulement nécessaires mais efficaces. Avec une baisse annuelle de 1,8% des émissions sur cinq ans, la Californie semble sur la bonne voie pour atteindre son objectif ambitieux, bien qu’une accélération des efforts soit nécessaire pour surmonter le défi des 3,5% de réduction annuelle envisagée pour les deux prochaines décennies.

La Californie se distingue par sa législation environnementale avancée, notamment son intention de bannir la vente de nouvelles voitures thermiques d'ici 2035, une mesure radicale qui place cet État à l’avant-garde de la lutte contre le changement climatique. L’expansion du réseau de capteurs envisagée par Cohen, non seulement à Los Angeles mais aussi à Glasgow et Providence, illustre la volonté de comprendre et d'amplifier l'impact des politiques publiques sur l’environnement au niveau global.

San Francisco sert ainsi de modèle démontrant la faisabilité de telles mesures et leur potentiel transformationnel. Cet exemple atteste que les actions concrètes menées à l'échelle des villes peuvent induire des changements mesurables et positifs, renforçant l’idée que le passage à l'électrique n'est pas une utopie mais une réalité tangible avec des effets bénéfiques avérés.

Cette étude survient dans un contexte où la Californie s'efforce de réduire sa dépendance aux énergies fossiles, avec près de 45% de son électricité provenant encore de ces sources en 2022. Toutefois, la trajectoire est clairement orientée vers une augmentation de la part des énergies renouvelables, signalant un tournant décisif vers un avenir plus durable.

Cette révolution verte, emmenée par les véhicules électriques, s'inscrit dans une démarche plus globale de transformation des modes de vie et de consommation. La Californie, avec son engagement envers l'électrification et ses initiatives pour le développement des énergies propres, se positionne en leader d’un mouvement qui gagne du terrain à l'échelle internationale. C'est un signal fort envoyé aux décideurs, aux industriels et aux citoyens, illustrant que l'engagement pour le climat se traduit par des actions concrètes et des résultats mesurables, redéfinissant ainsi les paradigmes de la mobilité moderne.

En somme, cette étude ne se contente pas de valider l'efficacité des véhicules électriques dans la réduction des émissions de CO2 ; elle ouvre également des perspectives optimistes pour les politiques environnementales futures